« Proche de la fin », Françoise Hardy se confie sur son état de santé très critique. Retour sur les propos chocs de la chanteuse dans les colonnes de Femme Actuelle. Un entretien passé par mail tant la chanteuse ne peut plus converser de vives voix.
« Proche de la fin« , Françoise Hardy se confie sur son état de santé très critique auprès de Femme actuelle. La chanteuse est pour l’heure traitée pour son cancer du système lymphatique par radiothérapie. Un traitement aux effets secondaires redoutables.
Françoise Hardy aux prises avec les effets secondaires.
« Les radio et immunothérapies qui s’en sont suivies ont eu des effets secondaires cauchemardesques qui me pourrissent la vie depuis deux ans et, énumérait-elle. « M’affaiblissent de plus en plus à cause de l’absence de salive, du manque d’irrigation de toute la zone ORL, d’un assèchement généralisé et des hémorragies nasales, des détresses respiratoires et autres problèmes qui s’ensuivent. Un dérèglement thyroïdien, avait-elle révélé. Est également survenu« .
« Mes nuits sont pires que mes jours. »
Pour ce faire, c’est via mail que Françoise Hardy a répondu aux questions de nos confrères de Femme Actuelle étant donné qu’elle est aujourd’hui « sourde » d’une oreille et est par conséquent dans l’impossibilité de répondre de vive voix aux journalistes. Une surdité acquise des suites de son traitement. Voilà pourquoi à la question : « Comment vous sentez-vous ? », sa réponse a été sans appel : « Proche de la fin ». Françoise Hardy d’entrer plus en détail : « Je ne peux plus avaler grand-chose, et la préparation d’une alimentation, toujours la même, que je puisse avaler, me prends plus de cinq heures par jour« , racontait l’ancienne compagne de Jacques Dutronc. « Mes nuits , rajoutait-elle. Sont pires que mes jours. »
« Mes souffrances physiques, avouait-elle. Ont déjà été si terribles que j’ai peur que la mort m’oblige à passer par encore plus de souffrance physique« . Elle est d’ailleurs en faveur de l’euthanasie. « En ce qui me concerne, j’aimerais avoir cette chance, mais étant donné ma petite notoriété, personne ne voudra courir encore plus le risque d’être radié de l’ordre des médecins. », regrette celle qui a tout l’appui de son fils Thomas Dutronc.
« De plus, assurait-elle encore. La morphine étant asséchante, on ne pourra me l’administrer qu’en doses massives pour que je décède, et pas en doses plus légères pour que je souffre moins ». La star de conclure : « J’ai peur aussi de l’immense chagrin de la forme de séparation avec les êtres qu’on aime le plus au monde qu’est la mort.«