» C’est éprouvant à vivre pour une enfant. En public, c’était difficile » ! Charlotte Gainsbourg révèle ce que son père lui demandait de faire malgré elle. La rédaction de Trop-Libre vous fait le point dans ses prochaines lignes.
D’habitude peu bavarde sur le sujet, la fille de Jane Birkin et de Serge Gainsbourg a accepté pour le compte de M, le magazine du journal Le Monde, d’en dire plus sur sa carrière de comédienne. La compagne d’Yvan Attal s’est notamment attardée sur ses débuts, alors qu’elle n’était à l’époque qu’une jeune adolescente. Charlotte Gainsbourg : ce que son père lui demandait de faire malgré elle.
“Il me faisait aller trop loin, faire des choses qui me gênaient. C’était difficile” !
A peine 15 ans, Charlotte Gainsbourg était déjà à l’affiche de Charlotte For Ever, le film réalisé par son propre père. Un long-métrage sorti au courant de l’année 1986. Celui-ci retrace le rapport entre un père alcoolique et sa jeune fille d’une quinzaine d’années. Une histoire qui n’est pas très loin de sa réalité.
Ce n’est qu’à plus de 25 ans suivant la mort de son défunt père que Charlotte Gainsbourg a brisé le silence autour des exigences de Serge Gainsbourg : “Il me faisait aller trop loin, faire des choses qui me gênaient, révélait-la comédienne phare. C’était difficile”, reconnaissait la comédienne. Sans le vouloir, Charlotte Gainsbourg a été contrainte par son père de faire la promotion du film réalisé par son père. “Je faisais la tête sur les couvertures de journaux, indiquait-elle avant d’expliquer. Je ne voulais faire aucun effort, c’était ma manière de me préserver”.
« C’était compliqué. J’aime mon père plus que tout, mais j’ai eu tellement de mal à me faire une vie » !
Plus grave encore, c’est notamment le comportement de son père alcoolique qui l’a toujours perturbé. “C’était compliqué, confessait Charlotte Gainsbourg. J’aime mon père plus que tout, mais j’ai eu tellement de mal à me faire une vie, poursuivait la maman de Ben Attal, Alice Attal et Joe Attal. Il était saoul en permanence, c’est éprouvant à vivre pour une enfant. En public, c’était difficile”, assurait-elle en toute franchise lors de son interview.