Bonne nouvelle pour les Étudiants précaires : les repas à 1€ seront prolongés jusqu’à Noël, voici les conditions pour en bénéficier.
Bonne nouvelle pour les Étudiants précaires : les repas à 1€ seront prolongés jusqu’à Noël, les conditions pour en bénéficier. Comme souligné ce 7 novembre par la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau, ce dispositif ne s’adresse uniquement pas qu’aux boursiers.
Précarité étudiante : les repas à 1 euro prolongés jusqu’aux festivités de Noël
Les étudiants en situation de précarité, même non boursiers, pourront eux aussi prétendre à un repas à 1 euro jusqu’à Noël.
«Il ne faut pas qu’ils restent isolés, avec leurs difficultés: le message, c’est vraiment de s’adresser aux Crous qui peuvent proposer ce repas pour les étudiants boursiers, mais aussi pour tous les étudiants en précarité», révèle Sylvie Retailleau sur Sud Radio.
Les étudiants qui n’ont pas les moyens de manger pourront prétendre à ce repas jusqu’aux festivités de Noël, sans critères de revenu. Leur dossier sera «étudié» par les Crous.
Interrogée sur la réduction des quantités des repas de certains Crous dont se sont plaints les étudiants, à Rennes, Sylvie Retailleau a assuré qu’il n’était «pas question de rogner sur les portions».
«Il n’est pas question d’avoir des étudiants qui vont en cours l’estomac vide, la directrice générale du Crous a passé des messages très clairs», assurait la ministre, tout en reconnaissant qu’il a pu certainement «y avoir des difficultés d’approvisionnement».
Le gouvernement compense totalement le repas à un euro en finançant l’écart de prix: «Ça lui coûte 50 millions d’euros en 2023», poursuit la politique.
«On est conscient que ça ne suffit pas» !
Depuis sa prise de poste, la ministre a pris d’autres mesures visant à lutter la précarité étudiante. A savoir l’augmentation des APL, la revalorisation des bourses, ou encore le gel des loyers du Crous.
«On est conscient que ça ne suffit pas», admettait-elle. Elle a rappelé avoir lancé «une concertation nationale et territoriale pour voir quel est le meilleur modèle pour répondre à la précarité étudiante».