L’acteur va célébrer ses 86 ans le 08 novembre 2021. De retour sur le devant de la scène après son double AVC en 2019, le Samouraï vient de trancher sur l’euthanasie, le suicide assisté médicalement. Alain Delon planifie-t-il en effet sa mort : découvrez cette phrase lourde de sens !
Avec son franc-parler dont lui seul semble détenir le secret, le monstre du cinéma français a toujours exprimé ses affinités avec le concept de l’euthanasie. Une pratique contre le moral religieux malgré sa revendication d’appartenir à l’Eglise Catholique. En s’approchant de ses 86 ans, après avoir vécu l’enfer suite à son double AVC, l’homme de cinéma confirme ce qui a toujours défendu tout au long de sa carrière: décider le jour et l’heure de son départ. Alain Delon planifie-t-il donc sa mort : cette phrase lourde de sens !
« Je ne veux pas de funérailles publiques ».
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Sans fausse modestie, l’acteur, dans son grand entretien télévisé intitulé Alain Delon face au monde, diffusé à l’antenne de TV5 Monde le jeudi 1er juillet 2021, a tenté de convaincre tous les législateurs des quatre coins de la planète à changer de regard face à l’euthanasie. Pour cela, il n’a pas trouvé mieux que d’évoquer sa propre mort en s’attardant sur cette possibilité de la planifier.
De confession « catholique,…mais discret,je ne veux pas de funérailles publiques», débutait-il. « L’euthanasie, je suis pour, enchaînait-il. D’abord parce que je vis en Suisse, où elle est possible et aussi parce que je trouve que c’est la chose la plus logique et la plus naturelle qui soit« , poursuivait-il.
« On a le droit de foutre le camp tranquillement, sans passer par les hôpitaux, les piqûres ou les machins« .
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« À partir d’un certain âge, d’un certain moment, assurait-il, on a le droit de foutre le camp tranquillement, sans passer par les hôpitaux, les piqûres ou les machins ». Une façon pour Alain Delon de dire qu’il compte bien décider de sa mort. Cette idée de suicide médical lui revient « peut-être plus qu’avant ». Pour le grand ami de Guy Bedos (mort en ayant eu recours à l’euthanasie), « c’est avant tout, une question d’âge, une question d’époque ». Pas sûr qu’une telle philosophie passerait dans un monde dominé par le christianisme et l’islamisme.